Au cours de la 2e Guerre mondiale, la guerre totale n’a épargné personne, qu’il s’agisse des personnes militaires ou civiles. Très vite, l’arrière-pays a aussi connu les économies, les tickets de rationnement, puis la famine. Lors d’un siège traînant en longueur d’une grande ville, la population aurait pu être complètement coupée du monde extérieur et, par conséquent, de la nourriture provenant de la campagne. Pendant le fameux blocus de Leningrad durant 872 jours, près d’un million et demi de personnes sont mortes, principalement à cause de la faim.
Lors du siège de Budapest en 1944-1945, la survie des personnes dépendait, à de maintes fois, de leur propre débrouillardise. Quiconque avait de la nourriture pouvait demander quoi que ce soit en échange, ainsi le troc s’est rapidement développé au sein de la population, voire entre les habitants et les militaires désespérés. Néanmoins, une partie considérable des résidents de la capitale n’ont malheureusement pas pu survivre au siège : la perte de population est estimée à 37 000-38 000 personnes.
L’approvisionnement en nourriture arrive à l’Hôpital dans le rocher en 1944.
Au départ, faire la cuisine à l’hôpital ne constituait pas un objectif fixé. Néanmoins, ceci était nécessaire pendant le siège de Budapest.
Vie quotidienne à la cuisine de l’Hôpital dans le rocher en 1944.
Comme tous les équipements, les services de table provenaient de l’Hôpital János.
La nourriture issue de l’Hôpital János était transportée dans des porte-plats similaires à l’Hôpital dans le rocher où il ne fallait que la réchauffer et portionner.
Glacière des années 1950. Pour réfrigérer, il fallait utiliser de la glace réelle.